Voyages et soins de soi

VOYAGES ET SOINS DE SOI

Soulager son corps et retrouver sa beauté, sa silhouette, n’est réalisable qu’en retrouvant le goût de soi-même. Le voyage en soi permet de s’aimer à nouveau, suffisamment pour prendre soin de soi. Il existe des lieux dans le monde dont la vocation est de nous aider à voyager en nous-mêmes, à changer nos comportements vis-à-vis de nous-mêmes pour réussir la transformation de notre corps, durable, sur le chemin du bien-être, de la santé et de la beauté retrouvés.

L’expérience est simple : exposer quelques jours notre corps aux rayons du soleil, aux baignades, aux mains expertes qui dénouent, à une alimentation appropriée et se reposer suffit inévitablement à débuter un processus de soulagement des tensions, des douleurs et améliorer, embellir notre silhouette.

Ces effets sont de courte durée, certes, mais cela prouve, s’il en était besoin, la nécessité de prendre soin de soi. Montrer un peu d’égards à notre corps, et lui signifier, ainsi notre reconnaissance pour les bons et loyaux services qu’il nous rend à chaque instant, toute notre vie durant. Il ne se plaint que lorsqu’il est à bout, qu’il n’en peut plus et seulement pour nous avertir de nos erreurs, des maltraitances qu’on lui inflige et de nos fautes de comportement. Notre corps nous informe par des tensions, des douleurs, des dérangements physiques, viscéraux ou psy, baisse de forme, prise de poids. De cette façon il nous guide, il nous alarme. Nous faisons la sourde oreille au début, lui, patiemment il répète son message, autrement, parfois en s’exprimant plus fort, pour que nous comprenions. Le message est simple, « change, de comportement, durablement ». Et il n’est jamais trop tard, même si nous nous égarons vers des solutions express de confort, de facilité que la science et les technologies nous offrent à grand renfort de publicité et de marketing. Notre corps ne se contente pas de cela, car ce ne sont pas des solutions durables, ce ne sont que des traitements symptomatiques, il ne s’améliorera que si il y a changement profond et durable du comportement. Il veut, il exige d’être pris en compte.

Soin de soi et voyage en soi vont donc, main dans la main, nous guider et nous libérer de nos croyances, des mauvaises images que nous avons de nous-mêmes. Les soins que nous nous portons sont d’abord un geste symbolique de réconciliation avec notre corps, leurs bienfaits apaisent nos douleurs, assouplissent nos tissus, libèrent nos tensions, guérissent nos engorgements, renforcent notre posture, améliorent notre équilibre, augmentent notre résistance physique et souvent mentale. Nous pourrons accepter de faire prodiguer ces soins par d’autres, des professionnels, et encore mieux, dans des endroits spécialisés et réputés de façon ancestrale, dans les stations thermales ou en thalassothérapie. En revanche, ces soins ne suffisent pas à résoudre nos problèmes métaboliques, nous devons aller plus loin, partir en voyage, à la découverte de soi, aux confins de notre construction et surtout de la construction de notre cadre de référence mental, rigidifié par toutes les croyances que nous avons accumulé sur nous-mêmes, renforcé de celles qu’on nous a transmise. Pour retrouver la bonne image de nous-mêmes, celle qui accompagne notre bonne santé, l’image qui illustre le projet de notre silhouette idéale, il faut identifier le ou les schémas émotionnels perturbés qui sont à l’origine des disfonctionnements métaboliques de façon psychosomatiques. Différentes techniques nous y aident, j’utilise personnellement la Restauration Somatopsychique et la sophrologie, mais ce travail est simplifié si on le pratique loin de notre quotidien qui alimente nos croyances en nous enfermant dans nos habitudes. Ces habitudes, qui nous servent d’alibi pour justifier notre fonctionnement au quotidien, sont difficiles à bouger. Il est plus confortable de chercher dans ces habitudes, les preuves que nous avons raison de croire dans l’image que nous avons de nous, plutôt que les preuves de qui nous sommes vraiment. Cette attitude est plus couteuse en énergie, elle demande des efforts et du courage, et nous oblige à faire face à nos doutes. Loin  de chez nous, dans un environnement propice à la quête de soi, où l’envie d’être nous-mêmes est portée par la beauté du lieu, la simplicité de la nature, la communion avec d’autres énergies, nous aurons la capacité de lutter contre nos peurs, nos culpabilités, nos insatisfactions et autres croyances.

Je vous emmène sur le Nil, glisser au fil de l’eau, poussé par le vent sur l’un des plus grands fleuves du monde. La puissance tellurique due à cette gigantesque masse d’eau en mouvement produit une énergie immense que chacun peut utiliser. Il m’est souvent venu à l’esprit en vivant cette expérience qu’il est évident que c’est grâce à cette énergie que des hommes ont pu, il y a dix mille ans bâtir les fondations de notre civilisation. Cette énergie, je vous offre la possibilité de l’utiliser pour avoir le courage de changer votre vision de vous-mêmes de façon durable.

Je vous emmène dans le désert, vous emplir de nature dépouillée, pure, simple, et en même temps puissante et rigoureuse. L’immensité désertique conduit à nous ramener à notre vraie place dans l’univers. Cette quête de l’humilité est renforcée par la solitude, l’expérience de la solitude qui, elle, nous élève et nous renforce. Quel meilleur moyen pouvons-nous trouver pour aller à la rencontre de nous-mêmes et retrouver le goût de soi?

Il existe bien d’autres endroits propices à ce travail, la radicalité des sommets montagneux, la souveraineté de l’infini marin pour ne citer que ceux-là.

L’idéal est donc d’associer les soins du corps et le voyage en soi, dans des environnements privilégiés, pour soulager nos maux et partir sur le chemin de la réconciliation avec nous-mêmes.

Notre corps, notre esprit et notre harmonie trouverons à s’exprimer ensemble et les changements, visibles dans notre comportement, notre silhouette et notre énergie s’inscrirons naturellement après avoir vécu ces expériences. Ma vocation d’accompagner la personne sur cette voie s’aboutit en l’accompagnant en Voyage.

Philippe Babielle